Océan Atlantique | Outre-Mer

Muséum National d'Histoire Naturelle

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Océan Atlantique

Guadeloupe

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Îles de Guadeloupe vues du cielPhoto : Anne ChopinL’archipel de Guadeloupe, au cœur de l’arc antillais dans la mer des Caraïbes, est formé d’îles et ilets. Les îles les plus peuplées sont : la Grande -Terre et la Basse-Terre séparées par un bras de mer la Rivière salée. La Guadeloupe est soumise au risque sismique. Surfaces des terres émergées : 1704 km²Surface de la Zone Economique exclusive : ~86000 km²Population : 400 584 habitants (2010)Statut : département et région d'outre-mer. Point-à- Pitre est à 6754 km de Paris
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L'iguane antillais, Iguana delicatissimaEspèce endémique des petites AntillesPhoto : Anne Chopin Les milieux naturels de Guadeloupe sont variés et riches d’espèces qui, dans les petites Antilles, migrent d’une île à l’autre ; c’est pourquoi l’endémisme stricte de Guadeloupe est faible. Par exemple, sur 1800 espèces de plantes vasculaires connues, 31 sont endémiques de Guadeloupe. L'iguane antillais Iguana delicatissima, espèce endémique des petites Antilles en forte régression, est protégé par la convention de Washington depuis 1989. Menacée par le braconnage, les espèces introduites, la destruction de son habitat et victime du trafic routier, cette espèce risque de disparaître des Petites Antilles en raison de la présence de l’Iguane vert Iguana iguana pouvant s’hybrider avec elle.
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Décharge de grand-camp près de Pointe à PitrePhoto : Jean-Michel Planchat Soumise aux pressions naturelles tels que les cyclones et également à une activité humaine croissante : urbanisation, pratiques agricoles, navigation de plaisance accrue, la nature guadeloupéenne subit des dégradations importantes. Une des préoccupations des institutions est le traitment des déchets en croissance constante. La couverture forestière “bien conservée” serait de 40% en Basse-Terre, alors qu’elle ne serait que de 5 à 10 % ailleurs. Les milieux naturels littoraux, notamment 80% les récifs coralliens, sont également dégradés par les aménagements touristiques ou industriels et la surexploitation des ressources marines.
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La mangrove guadeloupéenne fait l’objet de protection.Photo : Anne ChopinLe Parc National de la Guadeloupe gestionnaire de la Réserve Naturelle du Grand Cul-de-Sac marin (3735 ha) et de la Réserve de Biosphère de l’Archipel de la Guadeloupe, a pour mission de connaître et protéger les espaces qui lui sont confiés. Le Muséum national d'histoire naturelle, membre du conseil d'administration et du conseil scientifique, participe aux programmes de suivis et de recherches tels que le projet de réintroduction du Lamentin dans la baie du Grand Cul-de-Sac marin et celui de modélisation d'apports de matériaux solides.

Guyane

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La roche Bénitier de la réserve naturelle de la Trinité Photo : Pierre Olivier JayLa roche Bénitier de la réserve naturelle de la Trinité, très peu connue du grand public est la troisième plus grande réserve terrestre de France après la réserve naturelle des Nouragues et la réserve naturelle des Marais de Kaw-Roura. Ces réserves sont toutes trois en Guyane seule collectivité d'outre-mer continentale. Située en Amérique du Sud, la Guyane est la plus grande région de France et d'Europe. Surfaces terres émergées : 83 846 km² Surface de la Zone Economique exclusive: 130 140 km² Population : 213031 habitants (2010)Statut : collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région tout en demeurant régie par l'article 73 de la Constitution Cayenne est à 7 078 km de Paris.
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L'Aï, ou paresseux trois doigtsIl est le plus commun en Guyane.Photo : Gilles BœufLa Guyane présente deux grands milieux : la bande côtière constituée de mangroves, marécages, savanes et forêts littorales et l’immense zone forestière sur le reste du territoire. La connaissance de la biodiversité de la Guyane et des pays limitrophes est encore lacunaire. Le nombre d’espèces connues de plantes terrestres est estimé à 5 750. Parmi les organismes emblématiques, l'Aï, ou paresseux trois doigts est le plus commun en Guyane. C'est un animal arboricole que l’on rencontre dans la canopée de la forêt tropicale, en Amérique centrale et au nord de l'Amérique du Sud. Les paresseux possèdent un système de verrouillage de leurs griffes qui leurs permettent de rester accrocher durant des heures dans un arbre, sans fatigue. Les paresseux ne donnent naissance qu'à un seul petit par an. L’Aï vit un peu moins de 8 ans.
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Motopompe aspirant les alluvions dans une exploitation aurifère sur la crique de l’Enfant perdu.Photo : Pierre Olivier JayL’or, facilement amalgamé en présence de mercure, est isolé en chauffant. Cependant si les vapeurs de mercure ne sont pas récupérées à l’aide d’un alambic, elles sont source d’une dangereuse pollution concentrée notamment dans les poissons constituant l'alimentation des populations. De plus, les matières en suspension dues aux boues de lavage ont des conséquences désastreuses sur les populations aquatiques. Malgré des opérations de gendarmerie (Anaconda, Harpie) menées en Guyane contre l’orpaillage clandestin, celui-ci n’est pas éradiqué.
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Transmission de savoir-faireLa plus ancienne apprend à l’enfant la coloration de la céramique qui se fait à l’aide du roucou Bixa orellana, et de la sève de bougouni Inga alba et, I. bourgoni. Photo : Marie FleuryLes savoirs traditionnels des populations amérindiennes de Guyane sont d’une grande richesse et ils ont fait, notamment l'artisanat traditionnel et les produits forestiers, l'objet d'un programme de recherche MNHN, IRD, CNRS entre 2002 et 2007. Chez les Amérindiens wayãpi du haut Oyapock, la transmission de savoir faire se fait par observation participante.

Martinique

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La célèbre montagne PeléeVolcan dont l’éruption en 1902 a fait 30 000 mortsPhoto : Nicolas DernéAppartenant à l'archipel des Antilles dans la mer des Caraïbes, la Martinique située à environ 150 km de la Guadeloupe est aussi soumise au risque sismique et à l’éruption du volcan de la montagne Pelée. Surfaces terres émergées : 1128 km²Surface de la Zone Economique exclusive : 45 000 km²Population : 397 730 habitants (2010)Statut : collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région tout en demeurant régie par l'article 73 de la ConstitutionFort de France est à 6 856 km de Paris.
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La rose de porcelaine Etlingera elatiorOriginaire de Malaisie, est devenue une plante commune cultivée dans les jardins martiniquaisPhoto : Nicolas DernéSouvent appelée l’Île aux fleurs, la Martinique présente une biodiversité remarquable. La forêt naturelle, plus ou moins proche de l’état primitif, n’occupe plus que 26 % de sa superficie et a une valeur patrimoniale exceptionnelle. Il est recensé 37 espèces endémiques de plantes à fleurs (Phanérogames) sur les 1 532 taxons indigènes connus de Guadeloupe et de Martinique.
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VHU : véhicule hors d'usage abandonnéPhoto : Nicolas DernéLes VHU : véhicules hors d'usage abandonnés sont un véritable fléau en Martinique. Non seulement source de pollution visuelle, ils sont également des gites prisés du moustique, vecteur de la dengue, Aédes Aégypti. Entre 30 000 et 50 000 VHU seraient disséminés sur l’ensemble de la Martinique selon l'Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'énergie en Martinique. Une opération d’élimination de ces VHU est en cours. Les propriétaires de VHU encourent des amendes de 15 00 à 30 00€.
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Retour de pêche en MartiniquePhoto : Nicolas DernéLa pêche occupe une place de choix en Martinique. Dans le cadre d'un réseau d'observation de ces activités des études sont menées sur le plancton pélagique par l’Ifremer et sur la gestion des pêcheries artisanales par l’IRD et l’Université Antilles-Guyane.

Saint-Martin et Saint-Barthélémy

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Saint MartinPhoto : Béatrice GaldiPopulation de cactus protégés, «Tête à l'Anglais» Melocactus intortus, endémiques des petites Antilles dans un massif de forêt xérophile littorale de Saint Martin. Petite île des Antilles, l’île de Saint-Martin, est Française dans sa partie nord et Néerlandaise dans sa partie sud. Destination touristique très appréciée de la Caraïbe,.Saint-Martin présente une belle diversité de milieux cependant la végétation originelle a été dégradée par les activités humaines et les milieux secondaires regroupent une faune relativement limitée. Surface des terres émergées de Saint-Martin : 86 km² dont 53km² pour la partie françaiseSurface de la Zone Economique exclusive : ~1000 km² Population: 37 163 habitants (partie française) Statut : collectivité d'outre-mer depuis 2007 régi par l'article 74 de la Constitution Saint-Martin est à 6 719 km de Paris.
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Saint BarthélémyPhoto : Julien Le QuellecPélican brun, emblème de Saint-Barthélémy, Pelecanus occidentalis, nourrissant son petit. L’île de Saint-Barthélémy, située à 25 km au sud-est de Saint-Martin, est une île montagneuse entourée de nombreux îlets. Son milieu naturel est le principal atout de développement de l'île. L’eau douce, rare, y est importée ou fournie à partir d’eau de mer dessalée par osmose inverse. Surface des terres émergées : 21 km² Surface de la Zone Economique exclusive: 4000 km² Population : 8 450 habitants Statut : depuis 2007, collectivité d'outre-mer régi par l’article 74 de la Constitution Gustavia, principale ville de Saint-Barthélémy, est à 6715 km de Paris

Saint-Pierre et Miquelon

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Le port de Saint-Pierre en hiver Photo : Patrick Boez.L’Archipel Saint-Pierre et Miquelon situé dans l’Atlantique Nord, est constitué de huit îles dont deux seulement sont habitées.Surfaces des terres émergées : 242 km² Surface de la Zone Economique exclusive km² : 10 000 km² Population : 6100 habitants (2010) Statut : collectivité d'outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution. Saint-Pierre est à 4 267 km de Paris
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Macareux moine, Fractercula arcticaLocalement appelé « calculot » est une espèce commune de l’archipel. Photo : Jean-Philippe Siblet Saint-Pierre et Miquelon est le seul territoire français à posséder des espèces boréales, arctique-alpines ou américaines. La faune aviaire est riche de près de 320 espèces d’oiseaux dont 90 se reproduisent sur l’archipel. Quant à la flore aucun endémisme n’est recensé parmi les 600 espèces de plantes vasculaires. L’inventaire de la biodiversité de Saint-Pierre et Miquelon est à poursuivre.
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Forêt boréale Photo : Jean-Philippe Siblet Menacée par l’introduction du cerf de Virginie et du lièvre arctique, la forêt boréale de Saint-Pierre et Miquelon risque de disparaître à court terme. L’archipel est également soumis à l’introduction de plantes envahissantes, comme la renouée du Japon Fallopia japonica.
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L'îlot du Grand ColombierAu large de Saint-Pierre, concentre d’importantes populations d’oiseaux.Photo : Frank UrtizbéréaParmi les espèces recensées, trois sont particulièrement suivies du fait de leur abondance : le Macareux moine, le Petit pingouin et le Pétrel cul-blanc (180 000 couples) . Le Grand Colombier est le seul site de reproduction français du Pétrel cul-blanc et du Guillemot à miroir et mérite, à ce titre, d’être protégé. Suite à plusieurs missions menées pas le Muséum national d'histoire naturelle et l’Université de Metz, un projet de réserve naturelle est actuellement à l’étude.

La ponte du corail a eu lieu ! Retrouvez la vidéo de la ponte du corail et de la table-ronde du 26 novembre dans la rubrique Paris-Nouméa.

L'ANNÉE DE L'OUTRE-MER

L'année de l'Outre-Mer sera mise à l'honneur au Muséum national d'Histoire naturelle en 2011.